La Direction Nationale de la Météorologie (DNM) pour assurer sa mission, dispose de réseaux de stations d’observations dans tous le pays, dont les premières observations climatiques remontent à mars 1897 à Beyla.
Régulièrement des informations sur les éléments et phénomènes météorologiques sont collectés, traitées et archivées et/ou diffusées à l’intention des usagers des différents domaines d’activités nationales et internationales.
La situation actuelle du Réseau Météorologique de Guinée en Juillet 2017 est constitué de 42 Stations classiques : 12 Synoptiques dont 5 stations principales qui fonctionnent 24 h /24 h (Conakry, Kindia, Labé, Kankan, N’Nzérékoré) et 7 stations secondaires fonctionnant de 06h à 18 h (Boké, Mamou, Koundara, Faranah, Siguiri, Kissidougou, Macenta). Les données de ces stations synoptiques sont essentiellement destinées à la prévision du temps, à la protection aéronautique etc., et elles sont transmises par téléphone (sms) à chaque 03 heures ; 22 Stations climatologiques, 08 stations agro climatiques, 1 Station de Météorologie Maritime au port de Conakry qui travaille au même rythme qu’une station climatologique, trois observations par jour (06 h 12 h et 18 h) et transmettent les données une fois à 9 heures à Conakry par téléphone (sms). Une seule station d’observations en altitude à Conakry Gbèssia existe malheureusement non fonctionnelle. 12 stations d’aérodromes : Conakry, Boké, Kawas (Kamsar), Sangarédi, Labé, Sambaïlo (Koundara), Siguiri, Diankana (Kankan), Kissidougou, Macenta, Faranah et Nzérékoré. Actuellement ce réseau se trouve renforcé par 10 stations automatiques dans le cadre des différents Projets d’adaptation aux changements climatiques financés par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et exécuté par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Cinq (5) de ces stations installées courant premier semestre 2018 ne sont pas opérationnalisées fautes d’énergie (panneaux solaires et de connexion internet à haut débits). Les observations météorologiques recueillies dans ce réseau automatique sont de qualité, de fréquences rapprochées et de volume de données considérable permettant de surveiller les évènements météorologiques marquants ainsi que la détermination des anomalies climatiques sur le plan national et régional afin d’identifier les mesures d’adaptation et de renforcement de la résilience des écosystèmes et des communautés en cette phase de changement climatique. A ce Réseau Météorologique National renforcé il faut signaler ces huit (8) autres stations automatiques installées pour les besoins spécifiques dont 2 dans la zone du barrage hydroélectrique de GARAFIRI à Kindia, 1 dans la zone minière de SANGAREDI à Boké et les 5 dans la zone minière d’ALUFER à Boffa, dont les données sont exclusivement utilisées dans le cadre de la recherche de l’impact environnemental des zones d'exploitation minière et des barrages hydroélectriques dans le contexte des changements climatiques. Pour compléter le dispositif de collecte des informations et données météorologiques la DNM dispose d’une station de réception satellitaire PUMA 2005. Elle a reçu il ya quelques années deux importants équipements de prévision du temps. Il s’agit de la nouvelle version : de PUMA, SYNERGIE qui lui permet d’avoir des informations et de suivre les phénomènes atmosphériques et le poste de réception d’imagerie AMESD (permettant d’avoir des informations sur les feux de brousse, les plans d’eau, etc..). Ses analyses sont renforcées par l’indice de la végétation et celui de la réserve en eau du sol qu’elle peut se procurer de FEWSNET (Famine Early Warning System Network). Cet autre équipement se trouve installé au niveau de la pêche maritime et au COSIE.